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Egreville, village de Caractère du Gâtinais Val de Loing

La commune d’Egreville, au sud de la Seine et Marne, dans le secteur du Gâtinais Val de Loing est une cité labellisée "Village de Caractère » Cette bourgade médiévale nous réserve quelques belles surprises dont une Halle du

XVème siècle, le jardin musée Bourdelle et un golf insolite.


LE REPORTAGE VIDEO :

Sommaire :

  1. Visite de la Halle, commentée par M. le Maire Pascal POMMIER

  2. Histoire de l’église, racontée par Jean-pierre HERAULT

  3. Découverte du « foot golf » avec Sylvette CHARDONNIERAS

  4. Rencontre de 2 artistes, Annie CARDIN et Claude BOGRATCHEW

  5. Visite du château d'Egreville avec son propriétaire Rémy ROY

  6. Circuits de randonnées en forêt, commentés par Alain CHACHIGNON

  7. Histoire du Jardin Musée Bourdelle, expliqué par Christian FROT

Charmante bourgade au cœur du Bocage Gâtinais, Egreville se situe sur le plateau qui domine la vallée du Loing. Ce bourg de 2300 habitants est représentatif de la riche région agricole du Gâtinais.


LA HALLE La première halle fut détruite pendant l’incendie de 1282. La halle actuelle a été construite entre 1488 et 1500 en chêne. A cette époque, elle comporte 8 travées. Les pieds en bois reposaient directement au sol et elle s’affaissait d’un côté.

Un pignon est refait en maçonnerie, en 1638, une travée est supprimée et les socles de pierres sont ajoutés. Les marchés et les foires faisaient la réputation d’Egreville et, de nos jours, on vient de loin chaque 2ème samedi de décembre pour assister à un pittoresque marché à la volaille vivante avec un concours de volailles grasses, de plumage, de poulets fermiers cuits à la broche.

LE CHÂTEAU Vers 1100, Garmond 1er du Donjon (Gouverneur de Château Landon) acquiert la terre d’Egreville et fait construire un 1er château-fort achevé vers 1150. Pendant la guerre de cent ans, le fief d’Egreville est allié des anglais. Vers 1431, le Chevalier Philippe, Seigneur d’Egreville, changea de camp et fit allégeance au Roi de France. Les anglais se vengent, ils saccagent le village, ils détruisent l’église et endommagent le château.

Suite à ce saccage, les Seigneurs d’Egreville restent alliés au roi de France mais ils pré- servent le village en entretenant de bonnes relations avec leurs voisins Bourguignons (alliés des anglais) jusqu’à la fin de la guerre en 1475. Jean V (frère de Philippe) fait restaurer le château vers 1455 dans un style renaissance. En 1540, la famille d’Egreville cède son domaine à Anne de Pisseleu, Duchesse d’Etampes et favorite de François 1er. Elle transforme le château féodal, en lui donnant un style plus Renaissance. Après la mort du roi, Anne de Pisseleu tombe en disgrâce. En 1561, pour protéger ses biens, elle lègue le domaine d’Egreville, à sa nièce Jeanne Chabot, épouse de René d’Anglure.


L’ÉGLISE

Elle est reconstruite sous Louis XI, consacrée le 12 février 1483 et restaurée en 1821. De l’église primitive, il ne reste que peu de chose : les fondations et, quelques pans de murs relevés de leur ruine et réutilisés dans la construction de l’église de style gothique. On explique ainsi une certaine dissymétrie de l’architecture, quelques vestiges d’art roman et les traces de diverses restaurations.

Au XVIIème siècle, le Maréchal Louis de la Châtre, sir d’Egreville, fait agrandir l’église par l’adjonction entre 1614 et 1630 des bas-côtés Sud.

Le Maréchal fit encore percer le porche et ouvrir les grandes portes dans le beffroi. C’est seulement à partir de cet instant que la tour devint partie intégrante de l’église et put être appelée « le clocher». La grande flèche date de 1687.


MUSÉE JARDIN BOURDELLE

Entre 1966 et 1969, Michel Dufet et son épouse Rhodia, fille du sculpteur Antoine Bourdelle, achètent plusieurs parcelles contigües, ce qui leur permet de constituer une propriété de près de 7000 m2, sur la- quelle s’élèvent trois bâtiments. Le plus vaste de ces bâtiments, une « longère » de 350 m2 sur deux niveaux, devient leur résidence secondaire et les deux plus petits sont aménagés en maisons d’amis. Les bâtiments sont aménagés mais le travail le plus important qu’il réalise entre 1966 et 1972 est l’aménagement des terrains en un vaste jardin régulier. Michel Dufet va s’inspirer des jardins de style Art-déco qui étaient en vogue dans les années 1920-1930. Son objectif est d’installer dans le jardin des sculptures en bronze d’Antoine Bourdelle. Elles seront magnifiées par le cadre végétal qu’il a organisé autour d’elles. Michel Dufet et son épouse, avaient exprimé leur souhait que le lieu soit plus tard ouvert au public. La propriété est léguée au conseil général de Seine-et-Marne est devient un musée.










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